La crise fait des ravages
Le refuge de l'Arche de Noé, basé à Ernolsheim-sur-Bruche, a ouvert l'autre dimanche ses portes au public. Le but de cette opération était de faire découvrir un lieu qui fait aussi les frais de la crise.
« Cet événement est organisé dans tous les refuges de France dans le cadre de la fête de saint François d'Assise patron de tous les animaux, souligne Hugues Lentz, le président de l'association. Les familles en attente d'un cheval sont là et bien d'autres ont fait le déplacement des départements du grand Est où nous plaçons nos animaux ».
«Les chevaux sont les plus touchés»
De basse-cour, d'élevage ou bien de compagnie, l'Arche de Noé recueille toutes ces bêtes en souffrance, abandonnées, maltraitées ou bien issues d'exploitations en faillite qui attendent un jugement. « La crise fait en ce domaine bien des ravages, poursuit le responsable. Les chevaux sont les plus touchés, mais on compte aujourd'hui de nombreux arrivages de lapins, qui sont passés d'un temps à distraire à un autre pour l'abandon ». Sur le site, des stands sont installés. Diverses associations travaillent au bénéfice de ce refuge associatif. Il fait encore beau et le public a répondu présent à l'invitation. Des périodiques de l'Arche sont également diffusés auprès des visiteurs. Ils établissent le triste constat « d'une humanité invalide de bienveillance, de la bêtise ambiante et d'une cruauté insupportable ».
Affronter quotidiennement tous ces problèmes
L'Arche de Noé est contrainte d'affronter quotidiennement tous ces problèmes. « Nous avons ici 41 chevaux, 20 moutons, trois vaches, trois cochons et entre autres deux lamas alpagas», relève encore Hugues.
JPO